Si vous pensez toujours que Facebook est mort, que Snapchat et TikTok sont uniquement pour les jeunes, ou que LinkedIn coûte une fortune, il est temps de déconstruire ces mythes. Dans cet article, nous allons démystifier les idées reçues les plus tenaces sur les réseaux sociaux en 2024 et donner notre point de vue basé sur des données chiffrées.
Idée reçue no 1 – Facebook est mort
… et pourtant, vive Facebook ! Avec 48 millions d’utilisateurs en France, Facebook est loin d’être mort. Dans le monde, le réseau social a même atteint les 3 milliards d’utilisateurs actifs mensuels. Le reach sur Instagram et Facebook reste fort. Cependant, il est vrai que les usages ont changé. Nous sommes passés d’un réseau social de partage d’informations de son entourage (plus ou moins essentielles à connaître) sur sa timeline à une plateforme de consultation de contenus, dans le feed ou dans des groupes (sport, automobile, sa ville…). On consomme le contenu que l’on suit et aime.
La preuve de cette vitalité ? Meta reste la plateforme majoritaire en termes d’investissement chez GroupM.
Idée reçue no 2 – Emplacements : seul compte le feed
Beaucoup d’annonceurs hésitent à diffuser leurs publicités sur des emplacements autres que le feed, pensant que leur création n’est pas adaptée ou que cela ne présente aucun intérêt. Cependant, dans le mix placement, c’est Meta qui optimise les emplacements selon l’objectif de la campagne. De fait, si le CPV est mauvais sur Reels, par exemple, il arrête de le pousser. Grâce à l’IA et à l’automatisation, l’algorithme de Meta corrige automatiquement le ciblage. N’hésitez donc pas à intégrer le maximum de formats dans votre ciblage.
Il est important de noter que nous adaptons également la diffusion pour nos annonceurs en fonction de leur secteur d’activité. Par exemple, les acteurs du luxe ont généralement une préférence pour Instagram et les formats plein écran. Il est donc essentiel de comprendre non seulement les spécificités de chaque plateforme, mais aussi comment elles correspondent à votre marque et à votre audience.
Idée reçue no 3 – Snapchat et TikTok : seulement pour les jeunes
Selon Médiamétrie, 49% des utilisateurs de Snapchat ont plus de 35 ans et 67% ont plus de 25 ans en France. Les premiers utilisateurs de Snapchat ont vieilli avec l’application et son utilisation s’est répandue dans toutes les tranches d’âge.
TikTok est plus récent, ses early adopters sont encore jeunes, mais le succès fulgurant de la plateforme touche toutes les couches de la population française. Bien que la cible principale, les 18-35 ans, représente effectivement 67 % de l’audience, 33 % de l’audience a plus de 35 ans (données TikTok). Et c’est cette dernière tranche d’âge qui progresse le plus. En outre, la moyenne d’âge sur TikTok est de 30 ans.
Ces plateformes ont évolué et touchent désormais un public plus large et diversifié.
Idée reçue no 4 – On ne peut pas recycler ses assets vidéo
Les créations natives améliorent la portée du contenu. En revanche, il est tout à fait possible de recycler des contenus vidéo, mais pas n’importe comment. Sur Twitter et Pinterest, recycler ses assets peut fonctionner, mais sur TikTok et Snapchat, il faut du punchy : les trois premières secondes sont cruciales pour capter l’attention de l’utilisateur. Les codes de la plateforme doivent être respectées. L’absence d’in-stream sur TikTok et Snapchat, et leur caractère non-skippable, contrairement à Meta, rend essentielle l’attention portée à la vidéo.
Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas les adapter. Sur TikTok, par exemple, beaucoup de créations faites pour le cinéma sont réutilisées sur TikTok, adaptée à la plateforme par un TikToker pour la rendre plus catchy.
Idée reçue no 5 – X/Twitter : la brand safety n’est plus respectée
Sur X, les questions de brand safety sont de plus en plus préoccupantes pour les annonceurs. En effet, depuis le rachat de Twitter par Elon Musk, la modération semble avoir disparu. Il est plus rapide de tomber sur des vidéos violentes ou des tweets à caractère haineux, discriminatoire ou offensant. Cependant, selon les chiffres fournis par X, 99,99% des impressions sont saines et 99 % des impressions mesurées apparaissent à côté d’un contenu jugé sûr, conformément aux critères de la Brand Safety de la GARM.
En outre, X a déployé des outils comme les Sensitivity Settings (3 niveaux de sensibilité de contrôle de l’inventaire : Standard, Conservative, et prochainement Relaxed), Adjacency Controls (pour prévenir l’affichage avant ou après un post contenant un mot ou provenant d’un auteur que l’on souhaite éviter) et le contrôle des conversations pour permettre aux marques de mieux contrôler où et comment leurs publicités sont diffusées.
Idée reçue no 6 – Pinterest n’est plus
On a tendance à épingler Pinterest pour son manque de dynamisme. Or Pinterest est loin d’être mort. Elle se présente davantage comme une plateforme spécialisée, de niche, orientée style et lifestyle, autour de thématique comme la mode, la décoration et le voyage. Elle est idéale pour les tendances. Son système de ciblage par mots clés permet de toucher une audience précise.
Idée reçue no 7 – LinkedIn coûte cher aux annonceurs
Oui, LinkedIn peut requérir un certain budget, voire un budget certain. Mais c’est aussi une plateforme qui offre une audience large (28 M d’utilisateurs en France) et très qualifiée, avec des profils bien renseignés : société, ancienneté, postes, intérêts… Et comme pour toutes les plateformes, plus vous ciblez précisément, plus vous payez, mais la qualité de l’audience peut justifier l’investissement, car il s’agit bien de cela sur LinkedIn : investir sur une audience hyper qualifiée.
En conclusion, il est temps de démystifier ses idées reçues sur les réseaux sociaux. En comprenant mieux ces plateformes et en utilisant les bons outils, les annonceurs peuvent maximiser leur impact et atteindre leur public cible de manière plus efficace.
Chez Keyade, nous sommes là pour vous aider à naviguer dans ce paysage en constante évolution. Que vous ayez besoin d’aide pour comprendre où investir votre budget, comment adapter vos créations aux différentes plateformes ou comment assurer la sécurité de votre marque, notre équipe d’experts est prête à vous accompagner.
Ne laissez pas les mythes vous freiner. Contactez-nous dès aujourd’hui et découvrez comment nous pouvons vous aider à tirer le meilleur parti des réseaux sociaux en 2024 et au-delà.